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les 5 blessures d’âme ou existentielles

Célibataires Exigeants sur Lille Métropole (Groupe Privé )

les 5 blessures d’âme ou existentielles

Après les sessions sur l’ Amour, les étapes du deuil, voilà les 5 blessures d’âme ou existentielles. Pour ceux et celles qui souhaitent mieux se connaitre ?
Le psychiatre américain John Pierrakos a été le premier à les identifier, répertorier et observer et surtout faire le lien très important entre les blessures intérieures et l’apparence extérieure de l’humain. Ses travaux ont été repris par Lise Bourbeau qui en a fait un livre…je vous laisse découvrir ci dessous….

LA BLESSURE DU REJET

La personne qui en souffre se sent rejetée au plus profond de son être et surtout dans son droit d’exister, elle concerne souvent l’enfant non désiré et rejeté par un parent.

L’origine du mal est que le fuyant ne s’est pas senti accepté ni accueilli par son parent du même sexe.Il recherche donc sans cesse l’amour de ce parent ou en transférant sa quête vers d’autres personnes du même sexe.Il croit ne pas être un individu complet tant qu’il n’aura pas conquis l’amour de ce parent. Très sensible à la moindre remarque venant de ce parent il se sent facilement rejeté et blessé en cas de contradiction. Se développe ensuite la rancune, voire la haine, tellement la souffrance est forte.Par contre avec le parent de sexe opposé le fuyant a tendance à le rejeter et se retient dans ses actions ou paroles face à lui.

Pour se protéger l’individu en question se dote d’un masque de FUYANT pensant que s’il fuit les situations de REJET, il ne souffrira pas. C’est évidemment une erreur, en se comportant ainsi, il s’embarque dans un cercle vicieux qui va justement alimenter cette même croyance du REJET.

Cela se manifeste également physiquement avec un corps étroit et contracté ne voulant pas prendre trop de place à l’image du fuyant qui essaiera toute sa vie de ne pas utiliser trop d’espace. Le fuyant doute de son droit à l’existence , ainsi pour se défendre il fuit dans son monde imaginaire rêvassant continuellement. Ce masque l’interdit d’être lui même, son instinct de survie l’obligeant à fuir toute situation où il risque le rejet de sa personne. Le fuyant préfère ne pas s’attacher aux choses matérielles car elles l’empêcheraient de fuir à son goût et de toutes les manières.L’argent ne lui apportant aucun plaisir il le dépense uniquement par nécessité.

La personne blessée aura dès lors tendance à douter sur son propre droit d’existence et à se demander pourquoi elle est là, quelles sont finalement les raisons de son existence sur terre.

C’est ainsi qu’elle va avoir du mal à accepter qu’elle puisse être aimée, et va se rejeter elle même  des situations ou elle pourrait s’attacher, par crainte de souffrir de cette blessure.

Ainsi, lorsqu’elle est en groupe ou en couple, elle va toujours chercher le moyen de fuir et de saboter ses relations, d’autant plus qu’en doutant de son droit d’exister, elle pense qu’elle n’a aucune valeur et qu’elle n’est pas capable d’apporter du bonheur aux autres. Il vit dans l’ambivalence. Quand il est choisi, il ne le croit pas et se rejette lui même pour finir parfois par saboter une situation. Lorsqu’il n’est pas sélectionné, il se sent rejeté par les autres , c’est un cercle vicieux.

Quand il parle et qu’on lui coupe la parole, sa réaction est de penser qu’il n’est pas important , de plus il n’ose pas donner son opinion de peur d’être rejeté. De même s’il a une demande à faire à une personne occupée il laissera tomber et ne dira rien se croyant si peu important pour déranger l’autre. Il pense qu’être compris signifie être aimé or aimer est accepter l’autre même si on ne le comprend pas.

Cette peur du rejet ainsi nourrie finira toujours par se concrétiser sans discontinuer. Plus le fuyant se rejette lui même, plus il a peur de se faire rejeter. Il se dévalorise sans cesse, se compare souvent à mieux que lui ce qui porte à croire qu’il est moins bien que les autres. Il a de la difficulté à croire qu’on puisse le choisir comme ami comme conjoint ou que les gens puissent véritablement l’aimer.

Ce qui aura pour effet de diminuer sa valeur d’Être Humain. Son objectif est de sans arrêt chercher la validation des autres.

Le fuyant parle peu et s’il le fait ce sera pour se mettre en valeur aux yeux d’autrui. Il pense que s’il vit dans son monde il ne souffrira plus car ne sera plus rejeté par les autres. Il recherche la solitude car s’il recevait beaucoup d’attention il aurait peur de ne pas savoir quoi faire. C’est comme s’il était de trop , en famille ou dans n’importe quel groupe il s’efface . Il croit qu’il doit subir plein de situations désagréables comme s’il n’avait pas le droit de riposter.

Le fuyant a généralement très peu d’amis à l’école et plus tard au travail. On le considère comme solitaire et on le laisse seul. Plus il s’isole et plus il semble devenir invisble, il devient tellement effacé que les autres ne le voient plus. Il se retrouve de plus en plus seul et se donne ainsi les raisons de se sentir rejeté.

Une autre caractéristique du fuyant est la recherche de la perfection dans tout ce qu’il fait car il croit que s’il fait une erreur il sera jugé donc rejeté.

Quant au coté sexuel, elle est dans le doute et évite au maximum ce plaisir, croyant qu’elle ne le mérite pas et que de toute façon elle se fera rejeter tôt ou tard.

Le mot NUL est très présent dans son vocabulaire de même que INEXISTANT ou DISPARAITRE

Il développe également des problèmes de peau pour ne pas être touché. la peau étant un organe de contact son aspect peut repousser ou attirer une autre personne. Tant que le fuyant croira que tout ce qui lui arrive est de la faute des autres cette blessure ne pourra pas se guérir.

La plus grande peur du fuyant est la PANIQUE. Aussitôt qu’il pense pouvoir paniquer dans une situation, sa première réaction est de se sauver de se cacher ou de fuir. Il préfère disparaitre car il  sait qu’en état de panique, il fige sur place. Il croit qu’en fuyant ainsi il s’évitera le malheur.Vouloir disparaitre est inné chez le fuyant et son inconscient le pousse à rencontrer des situations ou personnes pouvant le faire paniquer. Sa peur rend la situation encore plus dramatique et trouve toujours toutes sortes de bonnes raisons pour justifier départs ou fuites .

La blessure :

  •  La tendance à fuir l’investissement et l’attachement.
  •     – A rester à l’écart des autres
  •      – Perfectionnisme
  •      – Dévalorisation personnelle
  •     –  Ne se reconnait pas le droit d’exister
  •      – A s’exprimer le plus souvent pour se valoriser.
  •      – A éviter la confrontation et les situations ou il y a risque de rejet.
  •      – A se rejeter soi même si il a été choisi comme ami(e) ou conjoint(e).

Pour guérir :

  •      – Se pardonner.  Pardonner ce que l’on a fait, pardonner ce qui fait défaut chez nous.-  Pardonner aux autres. Pardonner leur attitude de rejet, pardonner leur manière de s’apporter de l’importance.-  Cesser de fuir et affronter la peur du rejet (les situations de rejet et panique).La question à se poser est :
  •  « A-t-on vraiment besoin de la validation des autres pour avoir le droit de vivre ? »
  • LA BLESSURE DE L’ABANDON

  • La blessure vécue dans le cas d’un abandon se situe au niveau de l’AVOIR et du FAIRE plutôt qu’au niveau du ETRE comme c’est le cas dans la blessure de Rejet. La personne abandonnée témoigne souvent d’un manque de communication de la part du parent de sexe opposé lorsqu’elle était jeune. Elle trouve ce parent trop renfermé et lui en veut de laisser l’autre parent prendre toute la place. La blessure d’abandon est donc avant tout vécue avec le parent de sexe opposé. Ceux qui souffrent d’abandon ne se sentent pas assez nourris affectivement le traumatisme débutant vers les 2 ans environ.Le masque que l’humain se crée pour tenter de cacher sa blessure est celui du DEPENDANT. Ce masque est caractérisé par un corps manquant de tonus. Le système musculaire est sous développé , le corps exprimant exactement ce qui se passe à l’intérieur d’une personne.Le dépendant croit qu’il ne peut arriver à rien tout seul et qu’il a besoin de quelqu’un d’autre pour le supporter et l’aider. De grands yeux tristes indiquent aussi la blessure d’abandon ; ce sont des yeux voulant attirer l’autre par le regard. Regarder les gens autour de soi pour découvrir leur blessure est un excellent exercice d’intuition. Le corps nous dit tout sur la personne, de plus en plus de gens essaient par tous les moyens de modifier l’apparence de leur corps comme avec la chirurgie esthétique ou la musculation. Quand nous tentons de cacher aux autres notre corps ou de le modifier nous essayons de dissimuler les blessures de l’âme. Or ce n’est pas parce que l’on cache une blessure par des moyens physiques que la blessure est réglée.Le dépendant est celui des 5 différents types le plus apte à devenir victime. Une victime est celui créant dans sa vie des difficultés de toutes sortes , surtout des problèmes de santé pour attirer l’attention. Cela répond aux besoins du dépendant qui croit ne jamais en avoir assez. Lorsqu’il semble vouloir attirer l’attention par divers moyens, en réalité il cherche à se sentir assez important pour recevoir du support. Il croit que s’il n’arrive pas à attirer l’attention de l’autre il ne pourra pas compter sur cette personne.

    Le dépendant dramatise beaucoup , le moindre incident prenant des proportions gigantesques. Si par exemple son conjoint n’appelle pas pour prévenir qu’il sera en retard il pense au pire et ne comprend pas pourquoi il le fait tant souffrir en ne l’informant pas. Le dépendant ne vit pas ces évènements comme des difficultés. Ses problèmes lui apportent le cadre pour avoir de l’attention. Cela lui évite de se sentir abandonné. Etre abandonné est plus douloureux à vivre pour lui que les divers problèmes qu’il s’attire.

    Seul un autre dépendant peut vraiment comprendre cela. Plus une personne agit en victime, plus sa blessure d’abandon devient importante. Le dépendant a souvent des hauts est des bas . Pendant un certain temps, il est heureux et tout va bien et tout à coup se sent malheureux et triste. Il se demande même pourquoi car trés souvent cette situation arrive sans raison apparente. En fait en cherchant bien, il pourrait découvrir sa peur de la solitude.

    La forme d’aide dont le dépendant a le plus besoin est le soutien des autres. Qu’il ait ou non des difficultés à prendre des décisions par lui même, il demande généralement l’opinion oul’approbation des autres avant de décider. Il a besoin de se sentir soutenu, supporté dans ses décisions. C’est la raison pour laquelle ce genre d’individu passera pour quelqu’un ayant de la difficulté à se décider mais en réalité il ne se décide pas ou doute de sa décision seulement s’il ne se sent pas appuyé par quelqu’un d’autre.

    Ses attentes face aux autres sont en fonction de ce qu’ils peuvent faire pour l’aider. Toutefois ce n’est pas tant de l’aide physique qu’il recherche mais plutôt de se sentir soutenu par quelqu’un dans ce qu’il fait ou veut faire. Quand il est soutenu, il se sent aidé et aimé.

    Le dépendant utilise souvent l’expression « je ne supporte pas » , cela indique à quel point il fait très souvent aux autres sans s’en apercevoir, ce qu’il a peur qu’on lui fasse.

    Il peut souvent passer pour paresseux car il n’aime pas faire des activités ou du travail physique seul, il a besoin de la présence de quelqu’un d’autre pour le supporter. Lorsqu’il fait quelque chose pour une personne ce sera avec l’attente d’un retour d’affection.

    Le dépendant qui est dans sa partie victime a tendance à avoir, surtout chez la femme, une petite voix d’enfant et à poser beaucoup de questions. Cela se voit quand elle demande de l’aide, elle a beaucoup de difficultés à accepter un refus et à tendance à insister. Plus elle souffre en se faisant dire non, plus elle est prête à utiliser tous les moyens pour obtenir ce qu’elle veut, c’est à dire la manipulation, la bouderie ou le chantage.

    Il demande souvent des conseils car il ne se croit pas capable d’y arriver seul. Lorsqu’il marche avec d’autres personnes, il les laisse passer devant, lui préférant être guidé , s’il se débrouille trop bien seul, personne ne s’occupera de lui à l’avenir et l’isolement qu’il veut absolument éviter se produira.

  • La blessure :–      Tendance à chercher sans cesse l’aide et l’attention des autres.-      A dramatiser chaque (petit) problème.-      A avoir peur de la solitude et à éviter (retarder) les séparations.

    –      A en vouloir aux autres de le laisser tomber.

    –      A accepter difficilement le refus et tendance à insister.

    –      A l’hystérie. 

    –      A la myopie (difficulté à voir plus loin), elle est reliée à la peur de l’avenir et surtout d’y faire face seul.

    Pour guérir:

  • –      Pardonner aux autres et à soi même le fait d’abandonner.-      Se pardonner soi-même d’avoir été abandonné.-      Se donner le droit et accepter d’abandonner et d’être abandonné.

    –      Ne pas chercher l’attention des autres.

    –      Se sentir bien en étant seul.

    La question à se poser est :

    • « A-t-on besoin du soutien et d’aide extérieure pour vivre et accomplir nos objectifs ? »

LA BLESSURE D’HUMILIATION

Comme les autres blessures, celle-ci aussi se crée dès notre plus jeune âge, quand pour une raison ou une autre, s’il s’est fait remarquer en public, s’il est s’est sali etc …, les parents se sentent humiliés ou honteux de leur enfant.

De ce fait, l’enfant se croit sans cœur, malsain et pervers.

Cette blessure se réveille entre l’âge de 1 et 3 ans, au développement des fonctions du corps physique , période où un enfant apprend à manger seul, à être propre, à écouter et comprendre ce que les adultes disent. L’éveil de la blessure se fait donc quand l’enfant sent qu’un de ses parents a honte de lui. Quelle que soit la circonstance qui amène l’enfant à, se sentir abaissé, dégradé, comparé, mortifié ou honteux au niveau physique, le mal, prend de l’ampleur.

La blessure  d’humiliation est le plus souvent vécue avec la MERE. L’enfant qui vit de l’humiliation se créera le masque du MASOCHISTE. Le masochisme est le comportement d’une personne qui trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir. Elle recherche la douleur et l’humiliation, la plupart du temps de façon inconsciente. Elle s’organise pour se faire mal ou se punir avant que quelqu’un ne le fasse.

Dans la description physique du masque de masochiste, comme celui ci se croit malpropre , sans coeur ou moindre que les autres, il se développe un corps qui lui fait honte. Le masochiste est souvent gros à cause d’un surplus de graisse , son corps est rondelet , semble aussi profond que large. Si seule une partie du corps est grosse, cela indique une blessure d’humiliation moins importante.

Comme le masochiste veut se montrer solide, il devient performant et prend beaucoup de responsabilité sur son dos. Il a le don de se placer dans des situations où il doit prendre soin de quelqu’un d’autre ; il s’oublie ainsi de plus en plus. Ainsi plus il en prend sur son dos, plus il prend du poids.

Chaque fois que le masochiste semble vouloir tout faire pour les autres, il désire en réalité se créer des contraintes et des obligations. Le temps qu’il prend à aider les autres, il croit qu’il ne leur fera ainsi pas honte, mais très souvent il ressent une humiliation à le faire. Il se sent d’ailleurs rarement reconnu pour tout ce qu’il fait. Le masochiste ne réalise pas qu’en accomplissant tout pour les autres, il les abaisse et il les humilie en leur faisant sentir que sans lui, ils ne peuvent y arriver seuls.

Il est impérieux pour lui de comprendre qu’il n’a pas besoin de prendre autant de place dans la vie de ses proches. C’est pourquoi son corps physique prend beaucoup de place , cela reflète sa croyance.

Comme le masochiste Homme ou Femme est souvent fusionnel avec sa mère, il va tout faire pour ne pas lui faire honte car elle a énormément d’emprise sur lui. Le masochiste a du mal à exprimer ses vrais besoins et ce qu’il ressent véritablement car depuis son jeune âge , il n’ose pas parler par peur d’avoir honte ou de faire honte à quelqu’un.

IL est hypersensible , la moindre petite chose l’atteint , par conséquent il fait tout pour ne pas blesser les autres . Dés que ceux qu’il aime sont malheureux, il se croit responsable.Il croit qu’il n’aurait pas dû dire ou faire quelque chose. Il ne réalise pas qu’en étant aussi activement à l’affût des humeurs d’autrui, il n’écoute pas ses propres besoins. Il alterne entre honte et culpabilité.

Le masochiste est souvent reconnu pour sa capacité à faire rire les autres en riant de lui même. C’est une façon inconsciente de s’humilier et s’abaisser. Personne ne peut ainsi deviner que la peur d’avoir honte se dissimule peut être sous les mots qui font rire. La moindre critique à son égard le fait se sentir humilié et abaissé.

De plus, il est spécialiste pour se dévaloriser lui même. Il se voit moins important qu’il  ne l’est en réalité. Il ne peut pas concevoir que les autres le considèrent comme une personne spéciale et importante à leurs yeux. Le mot PETIT est très présent dans leur vocabulaire pour venir témoigner de son esprit torturé. Quand il utilise le mot gros, c’est pour s’humilier.

Le masochiste se sent impuissant face à ceux qu’il aime et sont proches de lui. Lorsqu’il se fait blâmer, il ne sait jamais quoi dire pour se défendre, même si la faute n’est pas la sienne . Se croyant coupable, il tentera d’arranger la situation par tous les moyens et même s’excusera.

La blessure :

–      Rechercher de la douleur et de l’humiliation inconsciemment.

–      Se faire mal ou se punir avant que quelqu’un ne le fasse.

–      Chercher à être responsable des autres et se créer des contraintes et obligations.

–      Rabaisser les autres et les humilier en leur faisant sentir que sans lui ils ne peuvent y arriver seuls

–      Se sentir impuissant face à ceux qu’il aime et sont proches de lui.

–      Avoir des difficultés à s’amuser et s’accuser de trop en profiter.

–      Hypersensibilité, dévalorisation, culpabilité

 

Pour guérir:

Reconnaître à quel point on a eu honte de soi-même ou des autres et combien certains ont pu avoir honte de nous. Regarder ces faits sans se voiler la face. Prise de Conscience. Voir le piège et regarder ses parents …

–  Prendre en compte ses besoins avant d’aider les autres et ne pas les humilier en faisant tout à leur place.

–      Se rendre compte à quel point on se rabaisse et on se rend indigne injustement, sans aucune justification valable.

–      Pardonner aux autres et à soi-même afin de s’aimer.

 

La question à se poser est :

  • « A-t-on vraiment besoin de plaire pour vivre ? »

LA BLESSURE DE LA TRAHISON

A l’instar des autres blessures, celle de la trahison se déclenche lorsque le parent du sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe.

Cette blessure est éveillée entre l’âge de 2 et 4 ans au moment où l’énergie sexuelle se développe engendrant ainsi le complexe d’Oedipe. Cette blessure est vécue avec le parent de sexe opposé. Bien passer à travers sa phase oedipienne signifie que tout enfant doit arriver à reconnaitre qu’un père a été essentiel pour le créer. Même s’il n’est pas présent, la mère doit faire sentir à l’enfant que ce père existe et qu’il est aussi important qu’elle même. Aussitôt que l’enfant commence à réaliser qu’il y a eu union des deux sexes pour le concevoir, il développe de l’intérêt pour le sexe opposé. Cela explique le comportement des petites filles essayant de séduire leur papa et des petits garçons leur maman. Ils font tout pour obtenir l’affection du parent de sexe opposé . Ils vont également essayer de protéger ce parent malgré la déception de ne pas recevoir l’attention désirée. Quand le parent du même sexe blesse le parent de sexe opposé, l’enfant vit cela très difficilement . La plupart du temps le complexe d’Oedipe est mal vécu car la mère est trop possessive de son fils et le père de sa fille. Plus le père est dévalorisé ou complètement ignoré, plus il sera compliqué de résoudre ce complexe d’oedipe étant jeune.

Leur attachement au parent du sexe opposé est beaucoup trop grand, ce qui affecte leurs relations affectives puis sexuelles plus tard. Ils auront tendance à comparer sans cesse leur partenaire avec leur parent du sexe opposé. Au moment de l’acte sexuel, ces personnes éprouveront plus de difficultés à se laisser aller , elles se retiendront car elles auront peur de se faire avoir par l’autre. L’enfant se sent trahi par son parent du sexe opposé, chaque fois qu’une promesse n’est pas tenue ou que sa confiance est trompée. Il vit cette trahison surtout dans sa connexion amoureuse ou sexuelle. Quand l’enfant commence à vivre des expériences de trahison, il se crée un masque pour se protéger c’est celui du contrôlant.

Le contrôlant se crée un corps qui exhibe la force, le pouvoir et qui semble dire « Je suis responsable vous pouvez me faire confiance ». L’homme contrôlant a souvent de bonnes épaules larges et la poitrine bombée . Pour la femme cela se manifeste par un bas du corps plus large que les épaules. Dans l’ensemble les personnes portant le masque de contrôlant prennent leur place et sont très physiques. Il y a souvent un « regardez moi » émanant d’elles. Leur regard est intense et séducteur. Lorsque les contrôlants regardent une personne, ils ont le don de la faire se sentir spéciale , importante. Ils voient tout rapidement, l’intensité de leur regard les aide à tout voir d’un seul coup d’oeil ce qui se passe autour. Il utilise beaucoup ses yeux pour garder l’autre à distance quand il est sur la défensive ou pour fixer l’autre d’une façon intimidante . Il se protège ainsi pour ne pas montrer sa faiblesse, sa vulnérabilité ou son impuissance .

La FORCE est une caractéristique commune à toutes les personnes ayant une blessure de trahison. Il est important pour elles d’arborer leur force et surtout leur courage. Très exigeantes avec elles mêmes, elles veulent montrer aux autres ce dont elles sont capables. Tout acte de lâcheté est vécu comme une trahison. Elles s’en voudront énormément de laisser tomber un projet, de ne pas avoir eu le courage d’aller jusqu’au bout.

De plus, le contrôlant ne supporte pas la lâcheté chez les autres. Comme elles éprouvent de la difficulté à accepter toute forme de trahison provenant d’elles mêmes ou des autres, elles font tout pour être des personnes responsables fortes, spéciales et importantes. Le contrôlant satisfait ainsi son égo qui ne veut pas voir combien de fois il se trahit lui même ou trahit autrui .Ilen est inconscient la plupart du temps car trahir est tellement inacceptable qu’il ne veut pas admettre qu’il puisse le faire. S’il est conscient d’avoir trahi une personne en ne tenant pas une promesse par exemple, il présente toutes sortes d’excuses et peut utiliser le mensonge pour s’en sortir.

Le contrôlant a une forte personnalité . Il affirme ce qu’il croit avec force et s’attend à ce que les autres adhérent à ses croyances. Il se fait rapidement une opinion sur une autre personne ou sur une situation et il est convaincu d’avoir raison. Il affirme son point de vue de façon catégorique et veut à tout prix convaincre les autres. Il va souvent utiliser l’expression  » as tu compris ?  » Il croit que lorsqu’une autre personne le comprend, elle est d’accord avec lui, ce qui n’est malheureusement pas le cas.

La personne contrôlante s’arrange pour ne pas se placer dans des situations de confrontation où elle n’aurait pas le contrôle . Quand elle se retrouve avec des personnes rapides et fortes, elle se retirera par peur de ne pouvoir faire face. Il est rapide dans ses actions , comprend vite . Il interrompt souvent et répond avant que son interlocuteur ait fini. Par contre si on ose lui faire le même traitement, il dira avec force « laissez moi terminer je n’ai pas fini de parler ! »

Le fait qu’il s’exécute rapidement le rend impatient avec les gens plus lents. Il doit faire des efforts pour lâcher prise avec eux. Quand les choses sont trop lentes à son goût ou qu’il est dérangé par un imprévu, il laisse éclater sa colère. Il aime beaucoup terminer premier , finir au 1er rang est encore plus important que de bien faire son travail. Il ira même jusqu’à recréer les règles du jeu pour qu’elles soient à son avantage.

Quand cela ne va pas dans ses attentes, il devient facilement agressif mais ne se voit pas en tant que tel. Il s’imagine comme une personnes’affirmant forte et ne se laissant pas marcher sur les pieds. Il est très lunatique ; il peut être rempli d’amour et d’attention et la minute suivant se mettre dans un terrible colère pour un incident minime. Les autres vivent souvent ce genre d’attitude comme de la trahison.

Le contrôlant est porté à prévoir l’avenir, son mental est très actif . Plus la blessure est forte, plus il veut avoir le contrôle sur tout pour éviter de souffrir de trahison et plus il veut prévoir l’avenir. Les inconvénients majeurs de cette attitude sont qu’il veut que tout se passe comme il l’a prévu mais cela l’empêche de profiter du moment présent. Le contrôlant aime arriver à l’avance pour s’assure la maitrise sur tout. Il n’aime pas être en retard et ne peut tolérer les retardataires. Il devient impatient s’il termine une tâche avec du retard ou lorsque quelqu’un d’autre  lui a promis un travail et le remet en retard. Cette difficulté est surtout vécue avec les personnes de sexe opposé avec qui il s’énerve plus rapidement.

Il a donc de la difficulté à déléguer une tâche tout en faisant confiance à l’autre. Il sera porté  à vérifier continuellement si c’est fait selon ses attentes. Il n’aime pas montrer comment faire quelque chose et surtout déteste la lenteur. Il a des yeux et des oreilles partout pour vérifier ce que font les autres et s’assure toujours si c’est fait convenablement. Il en devient plus exigeant avec autrui qu’envers lui-même. Le contrôlant a horreur des paresseux , il est hyper actif et ne supporte pas la léthargie. Il s’arrange pour que tout le monde sache ce qu’il a accompli comment il a procédé , ainsi les autres verront combien il est responsable et digne de confiance.

La blessure :

–  Se protéger pour ne pas montrer ses faiblesses, vulnérabilités et son impuissance.

– Faire des plans, prévoir l’avenir et ne pas accepter que cela ne se déroule pas comme prévu

– Séduction, Arrangement de la vérité, manipulation, force « de caractère » et pouvoir sont « ses armes »

– Hyperactivité, impatience, orgueil, tient à sa réputation

–  Tout acte de lâcheté, peur, faiblesse si bien chez lui que chez les autres est vécu comme une trahison.

– ne dévoile pas ses sentiments

–  Eviter de se mettre dans des situations de confrontation où on n’a pas de contrôle.

–   Avoir du mal avec le lâcher-prise.

–   Se mettre en colère et  devenir agressif, mais s’imaginer comme une personne forte. La perte de son sang froid est vue comme l’expression de sa personnalité.

–   Remplir d’amour et d’attention les autres et à la minute suivante entrer dans une terrible colère pour un incident minime. Lunatique

–   Admettre difficilement ses peurs et ses erreurs.

Pour guérir:

–      Prendre conscience de sa blessure et l’accepter.

–      Se pardonner et pardonner aux autres.

–      Ne plus contrôler et se mettre en colère pour le mauvais déroulement d’un plan. Apprendre tout simplement à lâcher prise.

–   Ne plus démontrer sa force et sa réussite pour se rassurer. Cesser de chercher à « être » en essayant d’impressionner les autres.

La question à se poser est :

  • «Laisserions-nous une peur diriger nos vies ? »
  • LA BLESSURE DE L’INJUSTICE

  • Cette blessure se crée quand l’enfant vit sous le règne de parents autoritaires, froids et sévères.
  • Elle s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant entre l’âge de 4 et 6 ans environ, au moment où il devient conscient qu’il est un être humain à part entière avec ses différences. L’enfant trouve injuste de ne pas pouvoir bien intégrer son individualité, de s’exprimer ou d’être lui même. Il vit surtout cette blessure avec le parent de même sexe. Il souffre de la froideur de ce parent, de son incapacité de sentir et de s’exprimer. La douleur provient également de l’autoritarisme , des fréquentes critiques et de la sévérité dont il est l’objet.Souvent ce parent souffre de la même blessure.
  • Souvent ce parent souffre de la même blessure.L’enfant a du mal  à s’exprimer et être lui même, à cause des fréquentes critiques et de la peur qu’il éprouve face à l’autorité.C’est ainsi qu’il se crée un Masque de RIGIDELa réaction face à l’injustice consiste à se couper de ce qui est ressenti, croyant ainsi s’épargner. Le masque créé par l’enfant pour se protéger est celui de la RIGIDITE.Le Rigide est très sensible intérieurement mais fait tout pour réprimer ses émotions et ne rien montrer aux autres en faisant croire que rien ne le touche. Il croit ainsi ne plus être la victime des critiques et de l’injustice du monde. Ainsi ils semblent toujours froids et imperturbables.
  • Ce sont les Rigides les plus portés à se croiser les bras, ils bloquent ainsi la région du plexus solaire pour ne pas sentir.Ils sont également portés à s’habiller en noir ou foncé, toujours pour cacher par ce biais leur vulnérabilité . Le Rigide cherche la Justice à tout prix. En devenant perfectionniste, il aura toujours ce sentiment gravé en lui , être parfait tant dans les actes que les paroles sera son but recherché.
  • Le masque du rigide se distingue par un corps droit et le plus équilibré possible. Le corps est bien proportionné avec des épaules droites de la même largeur que les hanches. De tous les blessés, c’est lui qui a le plus peur de prendre du poids, voulant toujours donner l’impression de la perfection. Les femmes sont souvent de petite taille et portent généralement des vêtements serrés, toujours dans le but inconscient de ne rien sentir ou de garder les émotions en elles. Ce sont des personnes vivantes avec des mouvements dynamiques manquant toutefois de souplesse et de flexibilité . Le regard est brillant, la mâchoire serrée, le cou raide droit et fier.Très jeune le rigide remarque que l’entourage l’apprécie plus pour ce qu’il fait que ce qu’il est. Il devient donc le plus performant possible et commence à se débrouiller rapidement seul. Il fait tout pour ne pas avoir de problèmes ou de soucis en faisant son possible pour oublier la douleur . Il est trop optimiste en surface et même s’il a des difficultés, il dira toujours que tout va bien, préférant se débrouiller seul pour les résoudre. A chaque déception ou ennui, il continue à dire « pas de problème » , cachant ce qu’il ressent en donnant une impression de calme.

    Quand le rigide est convaincu d’avoir raison face à l’autorité, il se justifiera jusqu’à avoir raison.Il craint l’autorité car étant jeune il a dû s’y soumettre. Quand les autres doutent de lui,le commandent, le grondent alors qu’il sait avoir été honnête et juste, il vit cela comme une inquisition et un véritable traumatisme. Pour se défendre dans ses explications, il utilise souvent les mots « jamais » , « toujours » , « très » pour se justifier.

  • La religion a plus de chance d’avoir un impact ou de l’influence sur le rigide que sur les autres. Le Bien et le Mal sont importants pour lui, c’est d’ailleurs ce qui mène sa vie.On peut le remarquer également dans son langage , il commence souvent ses phrases par « bien » ou « bon » pour s’assurer que ce qu’il dira sera bien et juste. Il termine par « d’accord » afin de vérifier la justesse de ses propos.Quand le rigide est ému, il ne veut pas le montrer mais on peut le reconnaître à son ton de voix devenant sec et raide. Il peut utiliser le rire pour cacher ses émotions sans que la situation soit drôle pour autant. Lorsque l’on demande à un rigide comment il va, il répond systématiquement « super ou bien » . Il répond très vite car ne prend pas le temps de sentir. Par la suite durant la conversation, il parlera de plusieurs évènements dans sa vie n’allant pas correctement tout en relativisant leur portée.

    Les personnes rigides sont exigeantes envers elles mêmes dans la plupart des domaines de la vie. Elles ont une grande capacité à se contrôler, s’imposer des tâches. IL recherche tellement la perfection, qu’il ne cherche jamais à s’arrêter, s’amuser ou se reposer. Il se croit obligé de toujours être dans l’action, ainsi il fait son devoir. Comme il y a toujours quelque chose à faire dans le quotidien, le rigide se permet rarement le luxe de se détendre sans se sentir coupable. Il se justifie toujours quand il se repose ou s’amuse en mettant en avant le mérite dû à son action. De plus, il se sent coupable donc injuste, s’il ne fait rien pendant que l’autre travaille, ainsi il s’oblige constamment à rester actif. Son corps est toujours en alerte et tendu même au repos. Il a des difficultés à reconnaitre ses limites, ne prenant pas le temps de s’écouter. Il en fait trop et s’arrête seulement quand il craque physiquement ou nerveusement. Il demande rarement de l’aide, préférant tout faire seul pour que tout soit parfait.

  • Le rigide aime que ses proches soient au courant de tout ce qu’il fait et ce qu’il a à faire. Ainsi quand il prend des congés ou se détend, il ne se croit pas coupable. Chez lui, la notion de mérite est cruciale , il déteste dire qu’il est chanceux car cela signifie l’injustice. Il doit mériter TOUT ce qu’il lui arrive de bien dans ce monde. S’il gagne grâce à la chance, il sera mal à l’aise par rapport à l’autre qui est défavorisé. Il s’arrangera  pour réparer l’injustice, de donner à l’autre une part de sa réussite. Aider les autres ayant moins lui permet surtout de soulager sa conscience. De plus il éprouve de la difficulté à recevoir des cadeaux car il se sent redevable. Plutôt que de se sentir obligé de donner à autrui quelque chose de la même valeur pour être juste, il préfère neDans sa vie sexuelle, le rigide a généralement de la difficulté à se laisser aller et à ressentir du plaisir. Il éprouve des problèmes à exprimer toute la tendresse qu’il ressent. C’est pourtant le type qui a physiquement l’air le plus sexy car le rigide aime s’habiller avec des vêtements moulants afin d’être attirant. Beaucoup d’allumeuses ont ce type de blessure d’injustice . Adolescente, la jeune fille rigide se retiendra et se contrôlera le mieux, voulant se garder pure et parfaite pour l’heureux élu. Quand elle se décide enfin à se donner elle est habituellement déçue car ça ne correspond pas à son idéal. Elle s’engage difficilement à cause de la peur de se tromper dans son choix de partenaire. Le rigide entretient plusieurs tabous au niveau sexuel car le bien et le mal dirigent aussi sa vie sexuelle. La femme est habile à simuler et peut avoir des relations intimes coupées de tout ressenti. L’homme pour sa part, peut souffrir de problèmes sexuels selon son incapacité à se faire plaisir dans sa vie.

    Voici les principaux malaises ou maladies de la personne portant le masque de rigidité :

    * Raideurs ou tensions au cou et au dos

    * Burn out, surmenage ou épuisement dûs à trop de travail

    * Multiples inflammations à cause de la colère intérieure retenue

    * Constipations à cause de la difficulté à lâcher prise

    * Problèmes de peau sèche ou de boutons au visage à cause du stress de pas être à la hauteur

    * Insomnies car veut être trop parfait

    Il ne se rend pas compte qu’en agissant de la sorte il est injuste envers lui-même. A cause du traitement qu’il s’impose, il a du mal avec ses émotions car il les évite au détriment du rationnel et du « juste ». Souvent la personne victime d’injustice souffre également du rejet, ce qui n’est pas forcément le cas inversement.

    L’important est de prendre conscience de cette blessure et de se pardonner à soi puis à l’autre.

    Nous reprochons aux autres ce que nous faisons nous-mêmes et ne voulons pas voir.

     

    Il peut être difficile pour une personne de se reconnaitre dans tous les comportements présentés, seulement ils donnent les indices assez nets sur sa blessure. Mais il est important de surtout se fier à la description physique car le corps ne ment jamais.

    Pour la blessure d’injustice, le signal de la guérison sera quand le rigide se permettra d’être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique . Le rigide doit s’accorder le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans peur de leur jugement.

    La blessure :

  • –   Se couper de ses ressentis et des émotions croyant ainsi s’épargner la souffrance et les erreurs. –    Montrer aux autres que rien ne le touche et enfouir sa sensibilité.

    –    Etre parfait dans les actes et  paroles en cherchant à être le plus juste possible.

    –    Craindre l’autorité et vivre le commandement et le grondement comme un traumatisme, surtout quand c’est injustifié.

    –   se justifie jusqu’à avoir raison

    –    optimiste, dynamique, perfectionniste, maniaque du rangement, difficulté à recevoir

    –    Utiliser le rire pour cacher ses émotions sans pour autant que la situation soit drôle.

    –    Cacher son malheur en parlant des événements tragiques, et relativiser en disant que tout va bien.

    –    Demande rarement de l’aide, se débrouille seul jeune, exigeant avec lui même, ne se repose presque jamais

    Pour guérir:–    Prendre conscience de sa blessure, l’accepter et pardonner à soi et aux autres.

    –      Etre moins perfectionniste et se donner le droit à l’erreur.

    –      Se donner le droit d’éprouver des émotions et des sentiments.

    La question à se poser est :«A-t-on vraiment besoin d’être parfait pour se donner le droit à la vie et aux plaisirs ? »

    LA GUERISON PASSE PAR 4 ETAPES

     

    1 – Devenir conscient du masque que l’on porte

    2 – Eprouver de la révolte lorsque l’on sent de la résistance à accepter sa responsabilité préférant accuser les autres de ses souffrances.

    3 – Se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à ses parents ou à autrui et être capable d’avoir de la compassion pour eux qui également souffrent.

    4  – La dernière étape où l’on redevient soi même en atteignant sa source. On n’a plus besoin de porter son ou ses masques pour se protéger , on accepte d’avoir mal ou de faire mal , on accepte la vie telle qu’elle est et surtout on apprend l’AMOUR DE SOI. S’aimer est le droit d’être celui que l’on est et de s’accepter. L’amour véritable est l’expérience d’être soi même !

     

    J’espère que cet article vous sera un outil utile pour prendre conscience, si ce n’est déjà fait, de votre blessure fondamentale et de quelques autres auxquelles vous empruntez certains réflexes et mécanismes inconscients, des comportements qui vous empêchent d’être heureux, du masque qui n’est pas vous mêmes, d’entreprendre la voie de la guérison et d’accéder enfin à la belle personne que vous êtes vraiment.

  • Il vous aidera à comprendre vos relations avec les autres et peut être à démasquer des proches et améliorer ainsi vos échanges. Osons être nous-mêmes !

    Benjamin Leplat

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